“Lyon People” se rêve en “journal d’opposition” aux écolos

Médias

Si vous êtes allé·e manifester le 7 septembre contre le “coup de force” d’Emmanuel Macron, qui a choisi de nommer Michel Barnier à Matignon, sachez que pour Lyon People, vous êtes des “lycéens boutonneux” ou des “punks à chiens”. Plus précisément, selon le reportage dans la manifestation lyonnaise signé du rédacteur en chef du magazine, “Marco Polisson” ou, selon son autre alias,  “Matthias Angel” (Marc Engelhard, de son vrai nom) : “des individus sales et plus rocambolesques les uns que les autres, des employés de Leclerc, des punks à chien aux chevelures arc en ciel au milieu d’enseignants soixante-huitards et de lycéens boutonneux, tout excités de leur dépucelage révolutionnaire”. (L’article a ensuite été modifié pour transformer “employés de Leclerc” en “pois chiches de Leclerc” – ce qui a peu de sens dans le contexte de l’article – mais un lecteur avait déjà sauvegardé la première version en commentant : “Les employés de Leclerc apprécieront…”)

Le reste de l’article décrit un “indigeste conglomérat d’idéologies” avec “pour mot d’ordre « la destitution » d’Emmanuel Macron” et “la haine en bandoulière”– sans jamais donner la parole aux manifestant·es, ce qu’ont fait, au même événement, d’autres médias locaux comme France 3 ou le Progrès. Aux débats sur le déni de démocratie, Lyon People préfère le destin du mobilier urbain : “Les bas du front en ont profité pour se livrer – en toute impunité – à leur sport favori : dégrader le patrimoine des Lyonnais.”

“Lyon People” contre “les casseurs d’extrême gauche”

Cet éditorial de “Matthias Angel” n’est pas unique en son genre : le site de Lyon People en regorge. Les manifestations contre l’accession possible du RN à Matignon en juillet dernier y sont qualifiées de “bal rouge” plein de “débordements et actes de vandalisme gratuit” (“Nos reporters au cœur du glauque”, clame l’introduction de l’article). Avant le premier tour des législatives, un article complet était dédié aux “commerces qui se barricadent contre les casseurs d’extrême gauche”. De même le 13 juin, avec un article sur le “centre-ville vandalisé” qui se désolait que la statue de Louis XIV, tout juste restaurée” ait “été taguée avec des messages anti-France. Le 15 juin, alors que la gauche défilait contre l’extrême droite, le site s’inquiétait encore de savoir si “Lyon [allait] subir les mêmes dégadrations que l’été dernier” – une référence aux révoltes suite à la mort du jeune Nahel, abattu par un tir policier à Nanterre. Un événement que Lyon People qualifiait alors d’émeutes provoquées par les militants d’extrême gauche alliés aux jeunes des banlieues”, durant lesquelles plusieurs bandes venues en voitures des banlieues lyonnaises” seraient venues “profiter de l’effet d’aubaine avec deux objectifs : casser du flic et faire du shopping”. Si l’on remonte encore le temps, le 1er mai 2023, une manifestation contre la réforme des retraites était relatée en ces termes : “L’extrême gauche a donné toute la mesure de sa puissance, ce lundi 1er mai 2023 à Lyon, en s’attaquant à tout ce qui peut représenter des symboles du capitalisme honni. Leur show a été applaudi par 17 000 manifestants.”

“Un «Paris Match» local, version Bolloré”

Lyon People est un magazine mensuel gratuit, distribué dans les commerces et les institutions lyonnaises. Et les idées d’“ultra-gauche” défendu·es par les manifestantes du 7 septembre sont des concepts très éloignés du monde dépeint dans le magazine. “On trouve le magazine dans certains quartiers, notamment le 6ème arrondissement de Lyon, qui est très bourgeois, et où le journal est basé”, explique Mathieu Martinière, qui a enquêté sur Lyon People pour Médiacités“C’est un écosystème de commerçants, avec des tendances politiques bien à droite, type Les Républicains.” Mais ce milieu de niche n’empêche pas Lyon People d’avoir un large lectorat : “C’est l’un des mensuels les plus tirés à Lyon, avec près de 20 000 exemplaires”, explique Mathieu Martinière. “Faire la Une de Lyon People, c’est être quelqu’un à Lyon.” Lui, aime à décrire le magazine comme “un Paris Match local, mais version Bolloré” : “C’est un magazine qu’on feuillette chez le coiffeur, qui est lu dans les milieux politiques, dans les réseaux, il a une certaine influence.” L’une de ses sources l’affirmait dans Médiacités “« Ce journal est influent. Tout le monde politique lit Lyon People pour les ragots. Y compris à l’hôtel de ville.»” Le site comptabilise en moyenne entre 300 000 et 400 000 visites par mois.

“Le modèle économique de Lyon People, c’est surtout la publicité et l’événementiel”, explique Mathieu Martinière. Dans le dernier numéro, celui de juillet-août 2024, ASI compte pas moins de 21 pages ou demi-pages de publicité… sans compter celles qui ne sont pas présentées comme telles. Car si certaines doubles-pages font clairement la publicité d’un produit (une montre, une concession automobile locale, un bijoutier du centre-ville de Lyon), de nombreux articles ressemblent étroitement à des publireportages : celui sur les propriétés du groupe hôtelier Destel, sur les rives du lac d’Annecy, par exemple, dans lequel le journaliste remercie le directeur général dudit groupe pour le séjour passé dans ses hôtels, ou encore le “test de la dernière Aston Martin” qui se lit comme un communiqué de presse sur cette “bête de 360 chevaux, capable d’avaler trois terrains de basket en 3,7 secondes”

D’autres formats mettent clairement en avant une entreprise ou un groupe, comme l’entretien de deux pages dans les “cuisines Bernolin”, qui préparent “des recettes locales et authentiques”. Mais ce sont les fameux comptes-rendus de soirées mondaines, pleins de photos des convives sur leur trente-et-un, qui remplissent une dizaine de pages à chaque numéro. Rien que dans Lyon People de juillet 2024, les journalistes ont raconté leur “évasion” à la soirée privative du cabinet KMH au Musée des Confluences ; à la soirée annuelle construite autour de l’optimisme” de la FNAIM Rhône ; à une autre “soirée pleine d’étoiles” chez Mercedes ; à la “belle soirée” des hôtels Kyriad et Tulip, à celle du cabinet APG Assurance qui “célèbre de façon épicurienne” ses dix ans ; mais aussi à des rallyes, matches de foot et autres trophées de golf. “C’est toujours des présentations d’entreprises, de restaurants, toujours très positif, ça n’est pas vraiment de l’information”, sourit Mathieu Martinière. Nathan Chaize, journaliste à Lyon Capitale, abonde : Lyon People, c’est une blague entre confrères journalistes. Personne ne le considère comme un journal d’information. On ne les voit jamais en conférence de presse, ils passent leurs journées au restaurant et dans des événements mondains. Pour nous, c’est un blog… voire une blague.” 

“Un brouillage total entre communication et information”

Au cœur du système Lyon People : le rendez-vous mondain du “Top 500 des Lyonnais”, un guide annuel sur papier glacé des “500 personnalités de Lyon”. On y trouve, pêle-mêle, des chef·fes cuisinièr·es, dirigeant·es d’entreprises et élu·es politiques. Un pavé de près de 300 pages, dans lequel lesdites “personnalités de Lyon”… payent pour y figurer.

C’est en effet ce que révélait Our(s), un média spécialisé dans la communication en région Auvergne-Rhône-Alpes, en 2022 : “Le coup de génie de Lyon People pour rentrer dans ses frais ? Faire payer directement aux personnalités le droit de figurer dans ce palmarès. Résultat, à sa parution, le produit est déjà rentable. «Seules les personnalités qui font des affaires payent, pour les politiques c’est gratuit», précise Nicolas Winckler.” Selon Our(s), le Top 500 est un succès et pèse son poids dans les revenus de Lyon People : “Avec leur Top 500, les fondateurs de Lyon People Nicolas Winckler et Marc Engelhard tiennent 20 % de leur chiffre d’affaires.”

Un autre marché juteux, depuis l’évolution de la législation en 2019, est celui des annonces légales que peuvent pubier les sites d’informations. Ce qui peut expliquer la multiplication d’articles dits “d’information” sur le site ces dernières années, notait Our(s). Pour Mathieu Martinière, ce modèle économique centré sur l’événementiel et la publicité opère “un brouillage total entre communication et information”. Voire, dit-il, vers la “désinformation”.

“Obsessions réactionnaires et radicales”

Car entre deux pages de publi-reportages, le lectorat de Lyon People peut tomber sur des textes biens plus politisés. Comme un article sur “un hommage à la fois familial et politique” à Gérard Collomb, ancien maire de Lyon décédé l’an dernier, dont la gare de Vaise prend le nom (Commentaire de Lyon People : “Il y a ceux qui entrent au Panthéon, et ceux qui entrent en gare.”) Ou, plus souvent, des éditoriaux aux thèmes réactionnaires et au ton radical, semblables à celui des articles en ligne sur l’ultragauche. Le numéro de mai 2024 s’ouvre ainsi sur un édito se demandant si “notre art de vivre” comprendre celui de Lyon People – est “réac” et déroulant la liste de tous les sujets sur lesquels la droite aime se faire peur : écriture inclusive, véganisme, égalité hommes-femmes, voiture électrique et éoliennes défendues par “les petits hommes verts”, et bien sûr : l’immigration (“Je suis de ceux qui pensent que l’immigration sans véritable intégration amène la France à la catastrophe”). Avril 2024, édito sur les fêtes chrétiennes : “C’est comme ça que l’on vit en France. Qu’on soit croyant ou qu’on ne le soit pas (…) si la France n’est plus ce qu’elle a été, ses racines chrétiennes ont encore de beaux restes.” L’édito de février 2024 fait quant à lui une éloge du travail digne d’un patron des années Pompidou : “J’ai connu un temps où l’on s’épanouissait davantage à son bureau qu’à faire la sieste…” Temps malheureusement révolu, nous dit-on, car les jeunes ne veulent plus travailler “et ne comptons pas sur Mélenchon, Sandrine Rousseau et leurs amis Verts ou la gauche nupéisée pour les réveiller et leur rappeler qu’il n’y a pas plus grande satisfaction que d’avoir bien accompli son travail”. Janvier 2024, l’édito offre un inventaire à la Prévert du réactionnariat : “Une France bleu-blanc-beur devenue orange…mécanique (…) Une écologie bouffée par les Verts qui voient rouge (…) L’islamisme et le wokisme triomphants portés aux nues par MediapartLibéTélérama et le service public (…) Bonne année quand même !”

Il y a une habitude éditoriale de Lyon People – enfin, de son rédacteur en chef aux multiples pseudonymes, surtout – qui met en lumière la tendance réac’ du journal. Chaque année, le 21 janvier, Marc Engelhard couvre la “messe du Souvenir”, célébrée en la Basilique Saint Bonaventure, au cœur de la presqu’île de Lyon. Elle rend hommage à Louis XVI, le “roi martyr” selon Lyon People“Lyon, victime des exactions révolutionnaires, a toujours conservé le souvenir du Roi assassiné le 21 janvier 1793”, écrit Marc Engelhard. Depuis plus d’une dizaine d’années, SAR le prince Rémy de Bourbon-Parme est d’une fidélité exemplaire à ce rendez-vous mémoriel.” Le journaliste lyonnais Nathan Chaize s’en amuse : “Marc Engelhard, c’est le seul journaliste qui va, chaque année, avec une assiduité sans faille, couvrir cette messe”, note-t-il.

Dans Lyon People, “ce sont toujours les mêmes thèmes, les mêmes obsessions, anti-woke, islamogauchistes, qui reviennent”, observe Mathieu Martinière auprès d’Arrêt sur images. Dans son enquête pour Médiacités en avril 2024, dédiée à la ligne éditoriale du magazine, le journaliste raconte que le magazine, qui a des sujets récurrents plus “light” comme “la mobilité, la défense du patrimoine, de la gastronomie, de la culture catholique ou des commerçants” a évolué ces dernières années pour adopter un autre visage, radical, éloigné du glamour, avec une ligne très marquée à droite et qui attise les braises de sujets inflammables”.

Un changement de ligne éditoriale qu’avait aussi relevé Our(s) dès 2021 : “Depuis un an, le mensuel gratuit connu pour couvrir les fêtes du gratin lyonnais enchaîne les articles sur la politique. Et les journalistes de la rédaction n’y vont pas de main morte avec les écologistes qui dirigent désormais la ville de Lyon et la Métropole.”

Un “virage éditorial” que le rédacteur en chef Marc Engelhard -le vrai nom de “Marco Polisson” – expliquait ainsi à Our(s) ainsi en 2021 : “La politique vient à nous (…) c’est-à-dire que l’on ne peut pas rester insensible à la façon dont la ville est dirigée.” Et encore : “On fait bloc avec notre microcosme (lecteurs et annonceurs) et ce monde‐là est menacé par les Verts. L’éditorial de Lyon People est calqué sur ces secteurs économiques qui vont être le plus impactés par la politique des Verts (le luxe, l’immobilier, la haute gastronomie…).” Our(s) soulignait aussi que c’est la combinaison du confinement, qui a mis entre parenthèses l’activité événementielle du magazine en 2020, et de la campagnie municipale qui avait lui au même moment, qui a inspiré à Engelhard ce revirement éditorial. Il l’admettait lui-même à Our(s) : “«Grégory Doucet, soyez patient, on va moins s’occuper de vous lorsque l’événementiel va reprendre», rigole même Marc Engelhard lors de notre entretien.”

“Le petit Grégory (Doucet)” et #saccageLyon

Les confinements ont cessé, l’événementiel de Lyon People a repris, mais Marc Engelhard et son équipe d’une dizaine de personnes n’ont pas pour autant abandonné les sujets politiques – en particulier celui du maire écolo Grégory Doucet. “Ils se sont mis en tête de devenir les opposants à Grégory Doucet et le maire de la métropole [EELV], Bruno Bernard”, explique Mathieu Martinière. “Les Verts représentent toute ce que cette droite-là déteste : le vélo contre la bagnole, par exemple, c’est une préoccupation qui apparaît très souvent dans les pages de Lyon People.” La “série satirique” sur la mairie tenue par les écologistes, lancée sur le site en 2020 et qui compte à ce jour 155 entrées, est toujours en cours. Présentation, par “Marco Polisson” (ou Marc Engelhard) : “Depuis le 2 juillet 2020, la Ville et la Métropole de Lyon sont dirigés par des exécutifs écologistes alliés aux islamo-gauchistes et à l’extrême gauche. Quand le ridicule le dispute à l’amateurisme et à l’incompétence, cela donne une série non-stop….”

Nathan Chaize y voit “une part de provocation” qu’il ne “faut pas trop prendre au sérieux”, dit-il à ASI. À vouloir sans cesse taper sur la mairie écolo, il arrive parfois, presque sur un malentendu, que Lyon People sorte une information, dit-il, comme ce fut le cas sur le logement aux conditions illégales que louait une adjointe au maire, depuis régulièrement qualifiée de “marchande de sommeil” par le site. “Ce sont des informations un peu téléguidées, et toujours contre des élus de gauche, évidemment”, précise-t-il. “Leurs critiques pourraient parfois être légitimes, mais la forme est complètement délirante. Ce qui est problématique, c’est qu’ils sont très lus, parce qu’ils sont bien distribués, notamment chez les coiffeurs.”

Les mots “écologie punitive”“hérésie verte” ou “folie wokiste écolo” pullulent dans les articles, le plus souvent signés de la plume de Marco-Polisson-Marc-Engelhard. Dans ses éditoriaux, il n’hésite pas à utiliser le hashtag “#saccageLyon”, inspiré du mouvement anti-Hidalgo “#saccageParis”, pour signifier son mécontentement face à la politique d’urbanisme des Verts, et à donner au maire Grégory Doucet le surnom – à l’ironie très questionnable – de “petit Grégory (Doucet)”. Notamment dans un article de juillet 2023, suite à la mort de Nahel à Nanterre, titré “Émeutes à Lyon : Comment Grégory Doucet s’est fait le complice des pilleurs”. Fabien Bagnon, le vice-président de la métropole de Lyon délégué à la mobilité, est quant à lui “le Taliban du vélo”.

“Le magazine est souvent injurieux, voire diffamatoire”, observe Mathieu Martinière auprès d’ASI. Dans son enquête pour Médiacités, il relevait notamment la “thématique récurrente” de la voiture en ville, qui constistue un angle d’attaque parfait pour Lyon People à l’encontre des Verts : “Sans s’embarrasser de rigueur ni d’éthique journalistique, sous la plume de « Marco Polisson », le journal attribue ainsi de nombreux accidents de la route aux travaux des collectivités, sans s’interroger sur les causes et les circonstances précises de l’accident (la vitesse ou le taux d’alcoolémie par exemple), comme ici ou encore .” 

En avril 2024, le “faux poisson d’avril” de Lyon People sur le plan secret des écologistes pour interdire les animaux de compagnie en ville ” n’était pas explicité dans l’article, très long et étayé, ce qui a mené de nombreux internautes à croire à la fausse information. Selon Médiacités, des élus de mairie dont l’adjoint chargé de la biodiversité et de la condition animale, ont été destinataires d’un violent mail de menace” à la suite de ce “poisson d’avril”. Mathieu Martinière explique à ASI que si la mairie de Lyon n’a pas porté plainte contre le site, elle a en revanche décidé de “ne plus traiter Lyon People comme un média” – c’est-à-dire ne plus convier ses journalistes aux événements municipaux.

Le “passé trouble à l’extrême droite” du directeur révélé par “Médiacités”

Pendant son enquête sur le tournant éditorial de Lyon People, Mathieu Martinière s’est penché, toujours pour Médiacités, sur le profil particulier de Marc Engelhard, qui n’hésite pas à partager ses avis politiques dans ses éditos. Et a fait une découverte pour le moins frappante : dans les années 1980, Marc Engelhard a présidé le Comité lyonnais d’action nationaliste (Clan), une groupuscule d’extrême droite depuis auto-dissous qui comprenait “des néo‐nazis, des néo‐fascistes, des néopaïens, des royalistes et des catholiques intégristes”, selon un ancien membre d’une association d’étudiants d’extrême-gauche de Lyon III interrogé par Médiacités.

Mathieu Martinière a même exhumé un passage télévisé de Marc Englehard sur le site de l’Ina, dans lequel le jeune homme déclare : “Le Clan n’est pas spécialement antisémite. Tous ceux qui luttent contre la France sont des anti‐Français pour nous. Donc, s’il y a quelques personnes de race juive, de race maghrébine, qui luttent contre la France, nous les considérons comme anti‐Français.” 

Pour Mathieu Martinière, ces révélations “montrent le vrai visage de ce journal, qui ne l’affichait pas du tout” : “Lyon People, c’est un ovni dans la presse lyonnaise. Pendant longtemps, ça nous faisait sourire [à Médiacités]. Mais c’est devenu un objet politique.” Et ça ne fait plus rire grand monde.

Contacté par ASI, Marc Engelhard a demandé à répondre à nos questions par écrit. Nous les lui avons envoyées, et il n’a plus jamais répondu.

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